Le ventre, notre deuxième cerveau

 

 

Dans ce court article, je vais essayer  d’expliquer pourquoi le ventre est considéré comme notre deuxième cerveau. Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur le sujet bien mieux que je ne pourrai le faire ici. Je vais plutôt tenter par cet article d’y ajouter quelques précisions concernant les grandes parties adaptatives de notre corps.

Ceux qui connaissent ce blog savent certainement que Collectif Concept est une école Suisse qui forme des thérapeutes en Thérapie craniosacrale et en Ostéopathie énergétique OEV.  

 

Ces deux méthodes ont en commun les points ci-dessous.

  • La base crânienne, le bassin, et la sphère viscérale sont trois zones clés et prioritaires.
  • Le mouvement est tout. Il supplante la posture.
  • Le corps est une unité, rien n’est séparé ou isolé.
  • Le subtile guide ce qui est dense et non l’inverse.
  • Le corps a une mémoire et s’adapte en fonction de cette mémoire appelée aussi  « cause primaire ».
  • Les causes primaires peuvent être de différentes natures ( traumas physiques, pollutions, traitements etc…) mais aussi et surtout « émotionnelles ».

 

 

Nos émotions sont des informations qui peuvent laisser des traces.

 

Je vous invite à regarder le reportage sur la chaîne ARTE  » Le ventre, notre deuxième cerveau ».  Vous comprendrez mieux pourquoi le travail thérapeutique des viscères et organes est très important. Certains patients pendant une séances peuvent ressentir une forte émotion. Il s’agit en fait de l’émotion qui est imprimée comme « cause adaptative » dans son corps et qui est évacuée quand le thérapeute redonne de la mobilité sur une zone précise. Les techniques utilisées sont toujours extrêmement douces. J’insiste sur ce point car comme déjà cité plus haut:« le subtile guide ce qui est dense et non l’inverse. »

Je recommande donc la thérapie craniosacrale ou l’ostéopathie énergétique OEV qui sont des méthodes extrêmement douces. Cela permet de créer un espace de confort et bien-être propice au dialogue. Le patient se sentira en sécurité et à l’aise. Son corps émotionnel  pourra librement évacuer se qui lui pèse si besoin est.

 

Notre corps est un tout.

 

Il est important d’ajouter qu’un travail uniquement viscéral ne sera souvent pas suffisant. Il faudra aussi vérifier les incidences de cette  sphère viscérale sur les autres parties du corps. Je vous rappel que le corps est une unité holistique. 

Je vais vous donner deux exemples assez parlants de « causes adaptatives primaires » pour un même symptôme. Prenons comme symptôme  les acouphènes.

 

Exemple 1

  •  Entorse de lastragale de la cheville droite datant d’il y a 15 ans. Aujourd’hui cette cheville ne pose aucun problème mécanique et le patient ne se rappel même plus de sa vieille entorse. Le corps par contre prends toujours en compte dans se « mémoire cellulaire  » ce problème d’astragale à droite et va donc adapter sa posture en conséquent, comme s’il boitait toujours à cause d’une entorse.  Nous aurons donc un iliaque gauche en rotation antérieur (la jambe gauche est plus courte de quelques millimètres) et une torsion du sacrum qui va tirer sur sa vertèbre cervicale Atlas par la dure-mère et venir bloquer le mouvement de l’os temporal à gauche. Cela comprimera la suture pétro-jugulaire perturbant le système vestibulaire qui est la cause dans ce cas de l’acouphène.

Dans ce cas l’adaptation du bassin et l’émotion de stress liée à l’acouphène vont venir mettre en restriction de mobilité une partie de la sphère viscérale.

Il sera nécessaire de travailler le bassin, la base crânienne pour libérer l’atlas et le temporal. La sphère viscérale sera travaillée aussi sans oublier de traiter l’astragale de la cheville droite qui est dans cet exemple la cause primaire! Si elle n’était pas traitée, rien ne tiendrait longtemps et tôt ou tard les symptômes reviendront ou se changeront en douleurs de dos, de nuque avec irradiation d’une épaule. La thérapie craniosacrale serait bien adaptée à ce cas car elle possède les outils, les testes et les techniques nécessaires.

 

Exemple 2

  • Une forte tristesse émotionnelle suite à un film visionné il y a 6 mois. L’émotion forte a bloqué un mouvement de l’estomac et du rein à gauche entraînant une tension musculaire sur le muscle  carré des lombes fixant l‘iliaque gauche en arrière (jambe gauche plus longue de quelques millimètres)  et entraînant une tension unilatérale du sacrum. De cette tension au sacrum, nous aurons une déviation de la cervicale atlas et de la mâchoire. Tout cela comprimera l’articulation temporo-mandibulaire qui sera la cause de cet acouphène.

Dans ce second cas il faudra comme dans le cas précédent libérer toutes ces zones. Sachant que la cause primaire ici est une émotion, rien ne tiendra si elle n’est pas exprimée. Faire le lien entre un acouphène et une tristesse ressenti en regardant un film six mois auparavant est très compliqué.

L’Ostéopathie énergétique OEV serait bien adaptée à ce cas car elle possède les outils, les testes et les techniques nécessaires. L’ostéopathie énergétique OEV travaille avec l’information énergétique inscrite dans les cellules à l’aide la sonothérapie.

Ces deux exemples sont des cas concrets rencontrés en cabinet.  Ils nous montre la nuance entre les causes et les effets sur un symptôme similaire et de la complexité sans fin du vivant.

« Au préalable n’entreprenez jamais aucune démarche sans l’avis de votre médecin traitant. »

 

 

 

 

Pour conclure cet article je dirai que le ventre, notre deuxième cerveau fait partie d’un tout non séparé. Notre corps dans sa totalité physique et non physique est un seul et même « cerveau ».

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